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Ticeta, le il y a 8 années et 2 mois.
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Bonjour à tous ( et toutes ? ) ,
Alors pour compléter la liste des heureux possesseurs de WES, voici quelques infos sur mon installation , à côté de ma régulation solaire et celle du chauffage central ( assurée par un automate programmable Millenium 3 CD12 ) .
Il y a encore quelques mois , je cherchais un moyen de mesurer ma consommation électrique et la production photovoltaique solaire ( encore à l’état de projet à l’époque ) et piloter un consommateur de surplus ( quand la production dépasse la conso ) .
En cherchant bien , je suis tombé sur le WES , puis sur le site du concepteur . Quelques échanges d’idées avec Nicolas , et là le potentiel de la bestiole m’est apparu clairement .
En plus de la téléinfo , les mesures de flux par le WES ( électrique , thermique , fluide ) conviennent parfaitement pour faire un diagnostic énergétique de la maison et des équipements , dont le chauffe eau solaire combiné ( SSC pour les connaisseurs ) .Pour l’instant , je n’ai mis en pratique que la téléinfo sur le compteur conso ERDF ( Schlumberger ) et sur un 2ème compteur ajouté pour la production PV ( compteur Landys ) .
Premier constat après quelques semaines d’observation : faire de la régulation précise conso/prod avec les informations de la téléinfo , c’est clairement impossible , en tous cas avec mes modèles de compteur .
Je pense que mon compteur Schlumberger n’est pas fiable , il ne donne d’info de puissance que par l’intensité (donc le calcul de P est donné par le WES par palier de 230W ) et l’autre compteur indique 170W dès que la valeur de puissance est supérieures à 0 ( ensuite il est peut-être un peu plus fiable ? ) .
Reste que le comptage par les index est lui , très précis , mais pour la puissance, il faut intégrer le temps d’incrémentation , qui peut dépasser les 10 secondes pour les faibles puissances , donc ce n’est pas ce que l’on peut appeler un paramètre de régulation instantané .
Démonstration :Les compteurs à impulsions sont donnés pour 1 imp /Wh soit 1000 imp/KWh
Donc si vous faites passer 3600 W régulier par le compteur , celui-ci aura envoyé 3600 impulsions en 1 heure , soit 60 impulsions par minute , soit 1 impulsions par seconde .
Si maintenant la puissance n’est que de 360W , on n’aura qu’une impulsion toutes les 10 secondes .
Si on ne tire que 60W , là on n’aura qu’une impulsion par minute .
Donc en cas de surplus injecté , difficile d’en déduire si on est entre 2 impulsions ou si le courant est envoyé vers le réseau .
Seule solution à mon humble avis : ajouter une pince ampèremétrique , mais elle ne donnera toujours pas le sens du courant .A+
Gérald
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Salut Gérald et bienvenu sur ce forum,
la gestion de surplus est plus compliquée qu’elle n’y parait,
faire du proportionnel me semble un peut trop complexe dans un premier temps, car si on injecte et que du coup on essais de consommer cette puissance, ça se mort la queue, trouver un point d’équilibre alors que le PV n’est pas vraiment stable, c’est pas gagné…
il faut peut être commencer par raisonner par plages de débit d’injection, car si on injecte 60wh sur le réseau c’est pas un drame , mais si on injecte 300wh, là c’est sur que ça fait chi…
Ton idée de gradateur m’a tout de suite captivé car c’était une idée qui me trainait en tête, ceci dit faut voir comment le compteur conso réagit car y’ a fatalement de la perte coté gradateur et une influence sur l’intensité comptée. (pas sur que les angles de phase plaisent au compteur EDF)
J’ai repéré une sorte de régulateur de puissance (Kemo M028N) et un pilotage par pulse ou 1-5v (Kemo M150) qui pourrait convenir pour des tests pas trop chers.
J’attend de voir ce que mes 3 compteurs EDF Sagem vont me fournir, pour exploiter tout ça.
d’ici deux semaines si tout va bien, je m’y colle…
@+
Franck
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Salut Franck ,
Une régulation « proportionnelle » n’est pas instable si les actions de correction sont maitrisées ( en temps et en valeur ) .
Ici on souhaite faire varier la puissance consommée . Il ne faut pas réagir plus vite que l’arrivée des informations de mesure .
L’évolution de la puissance PV n’est pas tant problématique que les variations brutales des consommateurs , qui eux absorbent en tout ou rien ( pas de rampe de démarrage/arrêt ) .
Des solutions toutes faites existent , mais sont basées sur des mesures ampèremétriques .Exemple ici :
http://www.mk2pvrouter.co.uk/13753.html
Attention aux unités utilisées , on parle de puissance donc de W ou KW et non de Wh
Effectivement , le gradateur que j’ai utilisé perturbait le compteur ERDF , mais apparemment pas l’autre .Pourtant tout le monde est en parallèle dans l’histoire .
La phase et le neutre sont communs !
Bref , si je règle le gradateur pour avoir 2A de consommation au compteur WES , aucune mesure de plus faible ampérage n’aura lieu .
C’est comme si la puissance du gradateur masquait les variations de courant/puissance venant des panneaux PV . C’est vraiment surprenant à constater .
Pour ton régulateur de puissance , il faudrait trouver un exemple d’utilisation .
Sinon Nicolas va bien nous trouver le composant qui va bien .
A+
Gérald
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Salut Gérald,
oui faire de la régulation proportionnelle ne pose pas de problème, c’est pas ce que je voulais dire, le problème c’est sur quoi on se base pour la faire.
Il n’est pas évident d’avoir une image clair du surplus sauf , comme tu le dis, en ampèremétrique, mais on a là besoin d’une info fiable qui indique le sens.
Merci pour le lien, je l’avais lu mais perdu.
Désolé pour la boulette w et wh, évidement je parlais en instantané mais pas mes doigts sur le clavier, lol
Pour le gradateur que j’ai trouvé, le M028N, ce qui est intéressant c’est qu’il peut encaisser 4000VA (donc pour des puissance pas trop forte, il va pas trop chauffer, et on risque pas vraiment de le cramer) , contrôle de phase pour résistif et inductif (moteur) à condition bien sur que le récepteur soit compatible. (et coute 32€)
Dommage qu’il me manque une carte de sortie analogique sur l’automate qu’il me reste, sinon j’aurai déjà testé un gradateur piloté dans ce genre là.
@+
Franck
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Salut Franck ,
Alors , des solutions existent mais il faut savoir programmer le bon algorithme ( logique de régulation ) .
Pour faire de la commande proportionnelle avec des sorties TOR , il faut dédier 1 sortie à la hausse et une sortie à la baisse .
Exemple parlant : la commande d’une vanne de mélange sur un circuit de chauffage . On commande la rotation dans un sens « chaud » ou dans l’autre »froid » .
Lorsque l’on ne touche à rien ( pas d’activation de sortie ) on reste dans un état stable .
Pour le problème qui te concerne , il faudrait une carte ( type arduino ) qui augmente la puissance du gradateur lorsque qu’une entrée est activée , et la réduise si une autre sortie est activée . Comme ça , tu peux programmer tes sorties TOR de ton automate .
Pour le sens du courant , il suffit d’ajouter la condition changement d’index , à la lecture d’une pince ampèremétrique .
Je m’explique ( j’espère que je serai clair ) :
Lorsque la production est active ( Puissance PV>0 ) , on mesure le temps de changement entre 2 index du compteur conso .
Plus on va injecter , plus la consommation va diminuer , et plus le temps entre 2 changements d’index va etre long
En meme temps , l’intensité mesurée par la pince va varier
On considère alors , pour des valeurs petites de l’intensité ( voir passée par le zéro , signe d’équilibre prod/conso ) que si l’index du compteur conso n’a pas changé depuis 10 secondes ( ou + , c’est arbitraire ) on est en surplus . Le sens du courant est alors considéré « négatif » par le WES( on injecte sur le réseau )
Dès que l’index change , c’est qu’on est repassé en positif ( consommateur )
Dans le cas le plus défavorable , on aurait ainsi 360W injecté pendant 10 secondes avant que la régulation ne « voit » le bon sens du courant .
Pour la commande « électronique » d’un gradateur , il y a plusieurs solutions évoquées avec Nicolas :
le 0-10V , le 0-50mA , le DMX , le PWM etc… Tout cela est possible avec une carte type arduino
Il faut juste trouver le bon produit , qui a la bonne plage de puissance , un rendement correct , sans parasites , fiable et sécurisé au niveau règlementaire .
Il ne faut pas oublier que l’on « touche » au 220V et qu’il faut toutes les sécurités autour .
A+
Gérald
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Re- salut,
je sais Gérald qu’on est absolument sur la meme longueur d’onde,
dès que possible je me penche là dessus, et ‘il ya du boulot ( on a peut etre pas la meme manière de faire, c’est peut être déformation pro)
Quoique, pour l’instant on est dans les memes idées.
Et puis , nos retours sont pour nous meme, et Nico , ça fait avancer…La participation est clé…
Franck
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